LES QUINQUETS
DE DACRES
hors série
SAGAN, THÉÂTRE
Françoise Sagan
résumé
« L’attrait de Françoise Sagan pour le théâtre l’a conduite à écrire neuf
pièces dont chacune fut jouée dans différents théâtres parisiens avec des succès
aussi contrastés que ne l’étaient les genres auxquels elle voulut s’essayer. Son
théâtre est parfois grave et côtoie le drame, dévoile la solitude, le sentiment
d’abandon, ou un désarroi absolu qui mène à un geste fatidique... mais son théâtre
est parfois beaucoup plus léger, fait d’intrigues et de rebondissements, de moments
les plus cocasses, à la frontière du vaudeville. Mais immanquablement, Françoise
Sagan nous fait partager le plaisir qu’elle a pris en construisant ses pièces ; cet élan,
cette liberté, cette habileté et cette apparente légèreté avec laquelle elle révèle les
natures profondes de ses personnages, des caractères tous aussi opposés qu’ils
deviennent attachants, sympathiques et excusables de tout. Je dirais que le théâtre
de Sagan c’est très souvent un tourbillon qu’elle a provoqué avec beaucoup de
plaisir, mais beaucoup de justesse et qui révèle sa passion pour la scène autant
que pour l’être humain. » (Extrait de la préface de Denis Westhoff)
Ce recueil contient les neuf pièces de théâtre de Françoise Sagan :
CHÂTEAU EN SUÈDE, LES VIOLONS PARFOIS, LA ROBE MAUVE DE
VALENTINE, BONHEUR IMPAIR ET PASSE, LE CHEVAL ÉVANOUI, L’ÉCHARDE,
UN PIANO DANS L’HERBE, IL FAIT BEAU JOUR ET NUIT, L’EXCÈS CONTRAIRE.
l'auteur
Françoise Sagan est l’auteur d’une vingtaine de romans parmi lesquels
Un certain sourire, Aimez-vous Brahms, La chamade, Des bleus à l’âme, Un orage
immobile…, de plusieurs nouvelles, pièces de théâtre (Château en Suède obtient
le Prix du Brigadier en 1960), adaptations cinématographiques et scénarios, d’une
biographie de Sarah Bernhardt, d’un Journal (Toxique), de mémoires, de livres
d’entretiens, de chansons et de nombreux articles… Son premier roman, Bonjour
tristesse, écrit durant l’été 1953 et publié aux éditions Julliard l’année suivante, en
mars, révèle une écriture percutante qui a recours aux phrases courtes, lapidaires
dont le ton est d’une telle originalité que le livre obtient à sa sortie le prix des
Critiques décerné par un jury prestigieux (Jean Paulhan, Maurice Nadeau, Georges
Bataille, Marcel Arland, Roger Caillois) ; et connaît un succès de librairie immédiat
en France, puis à l’étranger. Jugé licencieux par certains, le roman fait scandale,
la presse s’empare de la jeune femme qui devient une vedette de la littérature
française.